Wednesday, April 14, 2010

Emergalv cheapass poetry Wednesday

Her eyes a-piercin’
and circled with blue
Crouch’d in the weeds a-waitin’
o’er the man she’d run through.

Her backbone of stern stuff,
her spear marred with gore,
Her skin look’d as rough
as the leathers she wore.


- Rennald d’Ricvall
From The Southerlands

Tuesday, April 13, 2010

Lecture!

La lecture! Il faut bien en parler, puisqu’elle fait partie intégrante de ma vie depuis que je suis tout jeune (eh oui cette époque a bel et bien existé).

Comme avec tout le reste, mes goûts sont très variés. À différentes époques, j’ai alterné J.D. Salinger (paix ait son âme), Tom Clancy, Weiss & Hickmans, J.K. Rowlings, J.R.R. Tolkien, Frank Herbert, Bernard Weber, William Gibson et G.R.R. Martens et une foule d’autres autheur(e)s, cette liste étant de toute évidence non-exhaustive.

Beaucoup d’excellents livres disparaissent de la circulation, écrasés sous le poids des ‘New-York Times best-sellers’ el-cheapo du mois (fuuuuuuuuuck). C’est dans les brocantes de livres et les friperies, quelques années après leur publication, qu’on trouve les perles rares, les récits oubliés, les vielles éditions (au couvertures souvent plus attrayantes que leurs ré-éditions plus récentes). Je refuse encore de m’acheter les nouveaux formats de Dune, quitte à patienter et me fier au pur hasard pour trouver de vielles éditions. Dans les années 70-80, on faisait avec les moyens du bord, mais on savait faire de la jolie reliure ;)

Certains romans me tombent entre les mains d’une manière totalement inatendue. Je me souviens à l’époque du CÉGEP d’avoir pioché Kindred Spirits (le premier et seul bon volume du Dragonlance Meetings Sextet) pour 69¢ dans un magasin de l’Armée du Salut à Brossard, le tout sur un coup de tête et parce que je n’avais rien à lire au moment de l’achat. Ce coup de tête s’est avéré un bon choix, qui m’a poussé à lire la série au complet par pure curiosité.

Je pourrais dire la même chose pour All Quiet on the Eastern Front (Erich Maria Remarque) et Jarhead (Anthony Swofford), dont j’avais vu les adaptations cinématographiques mais que je ne trouvais pas en étagère. J’ai trouvé les deux à 4.99$ dans un Village des Valeurs, tous deux en excellent état. Il va sans dire que j’ai dévoré les deux dans les semaines suivant mon achat.

C’est dans une brocante de livres nouvellement ouverte à Longueuil que je suis tombé à la fois sur Candideet Cyrano de Bergerac. Idem côté voracité littéraire: je me suis farci ces classiques en moins de temps qu'il suffirait à Cyrano de faire sa tirade du nez.

Quelques mois plus tard, comble de bonheur, je trouve par hasard l’ironiquement excellent Molvania : a land untouched by modern dentistry par Jetlag Travel Guides et ma première copie du The Zombie Survival Guide de Max Brooks. J’ignore quel genre de personne dérangée peut être amenée à se départir d’aussi bons livres, mais je saute sur l’aubaine anyways.

Etc, etc, etc...

À y penser, je dirais facilement que mes meilleures lectures ont été des découvertes impromptues, comme si les livres avaient choisi leur moment pour aparaître sur mon radar. Le fait même qu’elles soient des trouvailles totalement inattendues doit allumer une ampoule à l’intérieur de ma tête qui mèle l’opportunité à la curiosité.

À l’inverse, si j’achète un livre que je prévoyais déjà acheter depuis un bout de temps, ou si je le reçois en cadeau, il risque de se faire oublier dans un coin poussiéreux de ma bibliothèque pendant quelques temps alors que mes lectures dites ‘soudaines’ lui volent constamment la priorité. Étrange, non?

Alors comme avec les rencontres, c’est l’impromptu et le spontanné qui l’emporte.

Allez savoir…